Dans les médias

L’imagerie (radiographie, résonance magnétique, scan) montre souvent des signes de vieillissement comme l’arthrose, des disques usés ou des hernies, même chez des personnes sans douleur. Ces « rides » de la colonne ne permettent pas, dans la grande majorité des cas, d’expliquer la douleur ressentie ; au contraire, elles peuvent générer une peur excessive et conduire à une immobilisation nuisible.

La peur et l’évitement (catastrophisation) favorisent la raideur, le déconditionnement et l’affaiblissement musculaire, ce qui augmente le risque de récidive. Plutôt que le repos strict, il faut favoriser le mouvement progressif et adapté : écouter son corps, augmenter graduellement l’amplitude et la force, et travailler le renforcement de la sangle abdominale, du dos et du bassin.

Conseils pratiques pour pelleter en toute sécurité

• Ne pas pelleter à froid : 2–5 minutes d’échauffement.
• Favoriser le pousse-neige/traîneau.
• Utiliser une pelle légère et ergonomique.
• Contracter la sangle abdominale et utiliser les hanches.
• Garder les pieds écartés pour la stabilité.
• Prendre de petites pelletées et privilégier l’endurance.
• Faire des pauses régulières et s’hydrater.

Si vous doutez de votre condition physique ou si vous souffrez déjà d’une lombalgie, consultez un professionnel de la santé (physiothérapeute).

Pas seulement pour la douleur

On peut consulter pour des raideurs, des engourdissements, des pertes de force ou d’équilibre, des vertiges, des maux de tête ou des problèmes de mâchoire. La consultation préventive aide aussi à éviter les blessures et à optimiser la performance.

À quoi ressemble la première visite

• Évaluation complète du motif de consultation et de la condition.
• Diagnostic physiothérapeutique et explication des structures en cause.
• Plan de traitement personnalisé, souvent amorcé dès la première séance.

Accès direct et prudence avec les vidéos

Pas besoin de billet du médecin pour consulter. Les vidéos d’exercices sur les réseaux sociaux ne remplacent jamais une évaluation individualisée.

En résumé

Agir tôt, bouger mieux et plus longtemps, avec un plan adapté à votre réalité.

Premiers jours après la blessure

Durant les 0 à 4 ou 5 premiers jours, éviter à la fois la glace et la chaleur. Privilégier une compression douce pour soutenir le processus inflammatoire.

La glace, un analgésique

Utiliser la glace seulement si la douleur est ≥ 3/10, pour un soulagement temporaire. Application recommandée 15 minutes par heure au besoin.

Médicaments et anti-inflammatoires

Le Tylenol peut aider à contrôler la douleur sans freiner la réparation. Les anti-inflammatoires pris trop tôt peuvent bloquer la guérison, à garder en dernier recours.

Quand la chaleur devient utile

Après la phase aiguë, la chaleur aide à relancer la circulation, détendre les muscles et préparer le mouvement, par exemple avant l’exercice ou la physiothérapie.

PEACE & LOVE

Méthode de référence pour guider la récupération: Protection, Éducation, Avoid anti-inflammatoires, Compression, Élévation, Load, Optimism, Vascularisation, Exercice.

En résumé

L’inflammation est un signal de réparation. Le corps est résilient et sait se réparer quand on l’accompagne intelligemment.

Les risques d’un sac inadapté

Un sac mal choisi ou trop chargé peut entraîner des douleurs au cou, au dos et aux épaules, une mauvaise posture ou même interférer avec la croissance.
La colonne vertébrale des enfants est encore en développement : leurs muscles posturaux sont moins forts et leurs vertèbres plus vulnérables aux surcharges.

Choisir le bon sac à dos

Un sac bien adapté doit :

• Être proportionné à la taille de l’enfant (pas plus large que le thorax, ni plus haut que les épaules)
• Arriver environ à la hauteur de la taille
• Avoir des bretelles larges et ajustables
• Idéalement comporter une ceinture abdominale et une sangle de poitrine

Le bon poids à respecter

Le sac ne devrait jamais dépasser 10 à 12 % du poids de l’enfant.
👉 Exemple : un enfant de 60 lb ne devrait pas porter plus de 6 à 7 lb.

Bien le porter au quotidien

• Toujours utiliser les deux bretelles
• Garder le sac près du corps sans qu’il balance
• Placer les objets lourds près du dos
• Ajuster la ceinture et la sangle pour répartir le poids sans gêner les épaules

Conseils pratiques pour les parents

• Vérifiez le contenu du sac chaque semaine
• Encouragez votre enfant à apporter seulement le nécessaire
• Choisissez un sac avec plusieurs compartiments
• Sensibilisez-le à une bonne posture et à l’usage des deux bretelles

🏃‍♂️ Prévenir les blessures de course à pied avant et pendant l’Army Run

Participer à une course comme l’Army Run est une belle expérience! Voici quelques conseils pour profiter de l’événement tout en réduisant les risques de blessures.

Avant la course : la phase d’affûtage

Une à deux semaines avant la course, diminuer le volume d’entraînement de 40 à 60 %. Cette période permet au corps de récupérer tout en maintenant la forme.
Le but n’est pas de s’améliorer, mais d’arriver reposée et prête.

L’équipement et l’alimentation

Ne changez rien d’important avant la course : gardez vos chaussures, alimentation et technique habituelles.
Les jours précédents, privilégiez les hydrates de carbone complexes (pâtes, riz, céréales) et hydratez-vous davantage 48 h avant le départ.

L’échauffement du jour J

Évitez les étirements statiques avant de courir. Optez plutôt pour un échauffement actif : marche rapide, petits sauts, mouvements progressifs pour activer la circulation et préparer les muscles à l’effort.

Pendant la course

• Écoutez votre corps
• Ne partez pas trop vite
• Gardez votre rythme et technique habituels
• Hydratez-vous
• Profitez de l’expérience sans tester de nouvelles stratégies

Après la course

Prenez 1 à 2 jours de repos avant de reprendre vos entraînements progressivement.
Pour bouger sans impact, privilégiez le vélo ou la natation.
En cas de douleur persistante, consultez un physiothérapeute, votre expert du système musculosquelettique.